#février
Mon défi 2020, après une année de mise à niveau, est de visiter, être au courant de toutes les animations, events y mas…. de la terre que nous avons choisi pour finir nos jours… Dis comme ça, j’ai l’air d’avoir le temps, sauf que vous ne savez pas le rythme endiablé du calendrier Andaluz de Jerez!!
J’ai commencé par un extra, mettre un check dans ma liste To Do, qui était de visiter Gibraltar! J’avais déjà à mon quota le bout de l’Italie, Santa Maria di Leuca, la pointe du talon, lieu de croisement de la mer ionienne et de la mer adriatique, un phare très haut et une basilique. Je n’ai pas de photos, c’était encore l’époque sans téléphone portable, ou encore on développait les images, à vrai dire je les ai probablement dans un carton fourré on-ne-sait-où! Mais et surtout!!Au temps lointains sans réseaux sociaux, tout dans la tête, comme les numéros de téléphones de nos potes. Je me suis donc retrouvée au bout de l’Europe, avec un phare, une mosquée…. et le Maroc juste en face.
Gibraltar se trouve a un peu plus d’une heure de chez moi, prendre la route A-381 jusqu’à Algecira, et un petit bout jusqu’à la frontière anglaise. Le mieux serait de laisser la voiture dans un parking public (1.70 l’heure), pour passer à pied les formalités de douane (rien à voir avec un passage au Nicaragua du Costa Rica), présentation du passeport et on débouche sur l’aéroport!
Oui le seul aéroport au monde qui est traversé par des voitures, de vélos, des motos et des piétons. Ils ferme le passage quelque minutes avant le décollage, une voiture s’occupe du nettoyage de la piste au cas ou tu n’aurai pas compris le panneau. Nous avons consulté l’horaire pour ne pas rater un départ, c’était un conseil drainé par le net. Etant donné que c’est un petit territoire, on va pas y aller tout les weekend. Deux atterrissages, deux décollages (en moyenne) par jour… faut arriver à l’heure et nous y étions pile poil pour le décollage de 11.30!!
Puis nous avons marché, marché!! Pour monter au rocher, appelé les tours d’Hercule, trop cher (17 euros la course!!), on s’est dit à plat c’est plus facile, allé on va jusqu’au bout! Sauf que après 30 min de marche, sous le soleil, (même en février) on commençait à tirer la langue! et après avoir consulté google maps…. on s’est rendu compte qu’il manquait encore plus de la moitié à parcourir pour arriver au bout de l’Europe…. Une recherche rapide sur internet et nous voici dans le bus!! Pffiou… 3 euros et quelques pour toute la journée, c’est bien mieux que d’avoir les pieds en compote, on a vu de joli paysage, la baie, les bateaux, les industries, le port … et le Maroc juste en face de nous, jamais je l’aurai cru si près. Je me suis sentie libre comme sur la pointe du Titanic, les cheveux au vent…. D’un coté l’océan atlantique de l’autre la méditerranée, 4 courants se rejoignant au même point… je m’y lancerai pour rien au monde, par contre l’attirance de à la découverte ce qui se trouve au loin, j’avoue que je comprends les explorateurs d’antan,
j’ai trouvé ça fascinant….
Ce fut une belle expérience, hors du temps, incroyable de rouler quelques Km et te retrouver en Angleterre…
oui en effet quand tu passes la frontière, tu payes en Livres de Gibraltar, les bus sont à 2 étages, les cabines téléphonique rouges, les boites postale de la Royal Mail et les gardes font la surveillance avec un un regard figé devant le palais du gouverneur.
Malgré qu’il roulent à droite comme nous, il faut quand même bien regarder en traversant les rue, ça semble presque bizarre…. Le centre ville est pittoresque, on se croirait dans une ville pirates avec des ponts levis avec des grandes porte de château. Il nous manque les singes de la montagne, il parait qu’ils seraient plus astucieux que les coatis pour voler les sacs, mais on verra pour y retourner. Si vous avez des questions n’hésitez pas, en un jour je n’ai pas réussi à tout voir, mais je peux quand même vous donner des infos. Surtout ne payez pas en cash, ils ne rendent pas la monnaie, les euros sont mal vu, c’est assez cher… 2 frites un coca, 12 euros!